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Installations, de Lyon à Taipei – créations


Du mardi 3 au vendredi 6 mai
AmphiOpéra - Lyon

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Guillaume Marmin et Scottie Huong sont les premiers lauréats du dispositif de coopération mis en place entre Grame et le Digital arts center de Taipei en novembre 2009. Ce dispositif a pour vocation la formation de jeunes artistes aux arts numériques et la production d'œuvres dans ce domaine, avec des co-résidences organisées à Taipei et Lyon. Les créations ont lieu lors du Digital Arts Festival de Taipei et alternativement lors des Journées Grame de Lyon ou à la Biennale Musiques en Scène.

Entrée libre installation et performances
Horaires : mardi 3 mai de 17h à 19h et du mercredi 4 au vendredi 6 mai de 12h à 19h
Performances mercredi 4 et vendredi 6 mai à 12h30
Installations présentées, avec le soutien de l’Opéra national de Lyon



 

> GUILLAUME MARMIN/ PHILIPPE GORDIANI/ YI PING YANG
 Around the Island (CF)

Guillaume Marmin, conception et vidéo
Philippe Gordiani, musique et guitare électrique
Yi Ping Yang, musique et percussions
Gérald Lafond, architecte

Performances les mercredi 4 et vendredi 6 mai à 12h30

Commande Grame, coproduction Digital Art Center de Taipei, avec le soutien de la Fondation BNP Paribas. Coproduction YAM/ Grame/Digital Art Center Taipei 2010/Le Cube - Issy les Moulineaux

 

> Jin-Yao Lin
 "Tracks" (CM)

Jin-Yao Lin : conception et création 
Max Bruckert, informatique et réalisation musicale
Performances avec Yi Ping Yang les mercredi 4 et vendredi 6 mai à 12h30
Commande Digital art center de Taipei, coproduction Grame.

 

> BOITES SONORES DE L’INVENTAIRE
Jean-François Minjard
Bertrand Merlier/ Catherine Arto
Jean-Marc Duchenne


Radiographie, radiophonie n° 3
Catherine Arto, Bertrand Merlier Bricolage Jean-Marc Duchenne Enjambée Jean-François Minjard

 

 Around the Island

 Around the Island de Guillaume Marmin poursuit l’exploration des liens entre images et sons de Ecran Total entrepris avec Philippe Gordiani et Yi Ping Yang, et prendra la forme d'une installation interactive et générative.
« Comme il est  possible de créer des figures mélodiques, nous devrions être capables de créer des figures du mouvement» Len Lye
« L'île représente une  interface entre les éléments ciel, terre, mer. Les flux de chacun transforment ceux des autres dans une perpétuelle mutation de l'ensemble. Cela est d'autant plus tangible lorsqu'il s'agit d'une île volcanique, située sur la frontière de plaque tectonique (cf. montagne Datun aux portes de Taipei). L'équilibre du système semble pouvoir basculer à tout moment…
Nous pouvons établir là une première comparaison avec le système mis en place et les interactions entre son, images et mouvements des visiteurs. Un de nos premiers enjeux sera de trouver de quelle manière ces flux s'accordent sur le plan esthétique, se nourrissent ou se parasitent. Il faudra ensuite déterminer comment chaque action aura des répercussions sonores et/ou visuelles à plus long terme pour les intégrer à la programmation informatique.
Les premiers matériaux de composition seront construits  à partir de la captation de flux naturels ou de leur reproduction. Les matériaux enregistrés (à Taiwan) seront transformés, déformés, compressés via les outils informatiques pour ne garder que leurs propriétés cinétiques et rythmiques. Les séquences visuelles et sonores diffusées et générées seront construites à partir d'enregistrements réels de nature
qui se transformeront au fil des notes et des visites en paysages de pixels délabrés. Via le dispositif technique, nous proposerons ainsi des « extraits de nature digitalisée » tels des taxidermies numériques. La relation ambivalente entre nature et culture numérique prendra alors une place importante dans ce travail. En effet, si les outils modernes nous aident à mieux comprendre et modéliser notre environnement, si leur nom et leur design s'inspirent d'éléments dits naturels, ils tendent en même temps à se substituer ou à se positionner tel un prisme entre l'homme et son environnement originel. L'île de Taïwan qui évoque tant le modernisme qu'une nature luxuriante semble un terrain propice à cette réflexion, qui portera davantage sur l'idée de nature, sur les transformations de ce concept du point de vue de l'environnementaliste que sur nos inquiétudes écologiques.
On pourra également voir dans l'île le symbole d'une nature idéalisée et préservée, une « terre vierge » soumise à de nombreuses influences et dont l'équilibre sera modifié par l'action anthropique. En plaçant le spectateur au cœur du dispositif, en provoquant une approche sensorielle et subjective, nous pourrons tout autant susciter l'émerveillement que questionner la relation que nos sociétés contemporaines entretiennent avec leur environnement. »

Coproduction YAM/ Grame/ Digital Art Center Taipei 2010/ Le Cube, avec le soutien de l’Opéra national de Lyon.

 

Boîtes sonores de l’Inventaire
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Plonger la tête à l’intérieur d’une boîte, s’asseoir sur le tabouret, s’y installer, c’est s’isoler pour un temps du brouhaha environnant : écouter c’est aussi choisir, s’arrêter... Le projet des boîtes sonores, initialement proposé par Bruno Bianchi, rassemble aujourd’hui quinze compositeurs, membres de l’Inventaire Rhône-Alpes, association regroupant les compositeurs acousmates de la région. Trois de ces quinze micro-univers sonores, dans des espaces intimes composés d’éléments que le compositeur aura intégrés dans son dispositif sont à découvrir : lumières, écrans, miroirs, objets... chaque boîte est le lieu d’un paysage que le public est invité à découvrir, seul.

AmphiOpéra - Lyon - 1 place de la Comédie - 69001 Lyon - Métro A, C : Hôtel de ville